Collectif pour une Implantation Raisonnée des Antennes-Relais 

Membres : Rose-Marie ALLÉGRET, Corinne BACINO, Daniel BECK, Georges BOUGE, Paulette BRESSAN, Daniel BRUN, Janine DÉLIAS, André FARAUT, Hélène GRANOUILLAC, Pierre GRIMAUD-NOW, Catherine JAKUBOWSKY, Jean LAVAUD, Catherine LEHU, François MASTALERZ, Patrice MAZZAFERA, Hervé MELKONIAN, Marcel MEUNIER, Patrice MIRAN, Gilbert MORLIÈRE, Simone NAUDET, Noël PERNA, Jean-Christophe PICARD, Micheline ROLLIN-GÉRARD, Anita THOMSEN

"Nice-Matin" du 24 avril 2002

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Les antennes de téléphonie mobile inquiètent toujours

Les détracteurs de portables se sont retrouvés à l'appel du collectif de La Roquette

Quelques municipalités dans le département ont décidé d'édicter un arrêté pour interdire l'implantation d'antennes de téléphonie mobile à 300 mètres autour des bâtiments publics. Un choix qui s'est établi selon le principe de précaution, les élus estimant ne pas connaître les risques, s'ils existent, liés à l'exposition aux ondes.

La Roquette est une des mairies des Alpes-Maritimes à avoir effectué cette démarche. Elle réclame à l'opérateur SFP de déplacer un pylône sur un autre terrain, celui-ci étant trop proche de l'école communale. « SFR ne parle plus de rechercher un terrain mais exige 600 000 FF de la part de la commune pour le faire » a expliqué, avant-hier soir, Philippe SERVAS, adjoint au maire, lors d'une réunion à l'Espace Saint-Jean, qui a rassemblé vingt-cinq personnes.

Étaient ainsi présents à ses côtés, André ASCHIERI, député-maire de Mouans-Sartoux et président de la commission santé-environnement à l'Assemblée Nationale, Pierre GRIMAUD-NOW, conseiller municipal de La Roquette et cofondateur du Collectif pour une Implantation Raisonnée des Antennes-Relais, Jean-Christophe PICARD, animateur du CIRAR, Mme BRESSAN, Collectif des Brusquets à Vallauris et Catherine LEHU, du «Collectif».

André ASCHIERI avance que les décisions prises dans le développement de la téléphonie mobile l'ont été « dans le seul intérêt économique ». Il a mis en doute la non-nocivité des antennes affirmée par les opérateurs. Et de faire le rapprochement avec le scandale de l'amiante qui a mis 90 ans à être reconnu.

Chacun a souligné les difficultés rencontrées pour connaîtes les dangers ou non des téléphones mobiles sur la santé et l'inquiétude générée par l'arrivée de la nouvelle normes UMTS (universal mobile telephonie system), « avec des antennes plus nombreuses, plus puissantes, plus dangereuses ».

Les participants on appelé à une sorte de résistance et à continuer à se battre pour faire toute la lumière sur ce sujet.

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