Collectif pour une Implantation Raisonnée des Antennes-Relais 

Membres : Rose-Marie ALLÉGRET, Corinne BACINO, Daniel BECK, Georges BOUGE, Paulette BRESSAN, Daniel BRUN, Janine DÉLIAS, André FARAUT, Hélène GRANOUILLAC, Pierre GRIMAUD-NOW, Catherine JAKUBOWSKY, Jean LAVAUD, Catherine LEHU, François MASTALERZ, Patrice MAZZAFERA, Hervé MELKONIAN, Marcel MEUNIER, Patrice MIRAN, Gilbert MORLIÈRE, Simone NAUDET, Noël PERNA, Jean-Christophe PICARD, Micheline ROLLIN-GÉRARD, Anita THOMSEN

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Les antennes-relais dégagent un champ d'ondes électromagnétiques qui, bien que moins intense que celui des téléphones mobiles, est permanent.

Il est avéré que les ondes électromagnétiques produisent des modifications biologiques : sécrétion de mélatonine, perturbation de l’électroencéphalogramme, augmentation de l’activité de l’ornithine décarboxylase, modification de certaines fonctions cognitives, atténuation de la perméabilité de la barrière hémato-encéphalique... La question est de savoir si ces effets biologiques sont néfastes pour la santé.

Si les résultats de certaines études sont rassurants, d’autres mettent en avant des conséquences possibles sur la santé :

l échauffement du cerveau,

l perturbation du système immunitaire,

l perturbation du sommeil,

l altération des capacités cognitives,

l augmentation de la pression artérielle,

l augmentation des risque de tumeurs et de cancers,

l rupture des brins d'ADN,

l développement de la maladie d'Alzeimer ou Parkinson.

Les conclusions de plusieurs rapports étrangers sont éloquentes. L’étude de l'américain Michael REPACHOLI montre une augmentation du développement des cancers chez les souris irradiées par-rapport aux souris témoins. Le rapport de l'anglais William Charles STUART conclut « qu’il n’est pas possible de dire que l’exposition aux ondes de radiofréquence, même à des niveaux inférieurs aux recommandations nationales, est totalement dénuée d’effet sur la santé ». Le rapport du néo-zélandais Neil CHERRY, de mars 1996, prône « un choix judicieux des emplacements des relais fixes de téléphone à plus d'un km des résidences, des écoles, des lieux de travail... ».

En France, le professeur Roger SANTINI souhaite  « un comportement basé sur la notion d'évitement prudent du risque » et préconise l'instauration d'une distance de sécurité de 300 mètres ente les habitations et les antennes-relais. Pour le docteur Louis GOUGEON : « les caractéristiques de propagation des ondes électromagnétiques en hyperfréquences dans le champ proche des antennes conduisent à recommander très vivement de s'abstenir de vivre dans cet espace ou d'y être exposé pendant de longues périodes ». Le rapport intitulé « Les téléphones mobiles, leur stations de base et la santé » du docteur Denis ZMIROU, remis le 16 janvier 2001 au Directeur Général de la Santé, parle de « doute raisonnable », propose « une approche s'inspirant du principe de précaution » et « recommande que les bâtiments "sensibles" (hôpitaux; crèches et écoles) situés à moins de 100 mètres d'une station de base macrocellulaire, ne soient pas atteints directement par le faisceau de l'antenne ». Enfin, selon la grande étude française COMOBIO (Communications MObiles et BIOlogie) rendu public le 21 décembre 2001 : « l’action des ondes GSM […] pourrait être en relation avec le développement de crises de migraine chez des personnes prédisposées ».

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