Collectif pour une Implantation Raisonnée des Antennes-Relais Membres : Rose-Marie ALLÉGRET, Corinne BACINO, Daniel BECK, Georges BOUGE, Paulette BRESSAN, Daniel BRUN, Janine DÉLIAS, André FARAUT, Hélène GRANOUILLAC, Pierre GRIMAUD-NOW, Catherine JAKUBOWSKY, Jean LAVAUD, Catherine LEHU, François MASTALERZ, Patrice MAZZAFERA, Hervé MELKONIAN, Marcel MEUNIER, Patrice MIRAN, Gilbert MORLIÈRE, Simone NAUDET, Noël PERNA, Jean-Christophe PICARD, Micheline ROLLIN-GÉRARD, Anita THOMSEN
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Antennes-relais : « aucun risque pour la santé ? » Le Collectif pour une Implantation Raisonnée des Antennes-Relais (CIRAR) a souhaité réagir à l’article de l’édition du mardi 25 décembre 2001 de Nice-Matin sous le titre : « Antennes-relais : aucun risque pour la santé ». « Certes, les mesures effectuées par l’Agence Nationale des Fréquences Radio montrent que les intensités des champs d’ondes électromagnétiques des antennes-relais de téléphonie mobile "sont de 2 à 35 fois inférieures aux valeurs limites européenne". « Mais,
le problème est justement que les « valeurs limites européennes »
– 41 volts par mètre (V/m) pour les émissions en 900 mégahertz (MHz) et 58
V/m pour les émissions en 1800 MHz – sont notoirement insuffisantes pour
garantir la sécurité sanitaire de la population. C’est d’ailleurs pour
cette raison qu’un certain nombre de pays voisins ont fixé des normes bien
plus contraignantes (Belgique :
20,6 V/m, Chine : 6 V/m, Russie : 6 V/m, Pologne :
6 V/m, Italie : 6 V/m, Suisse : 4 V/m, Luxembourg : 3 V/m
et Autriche : 0,6 V/m). De même, les projets de loi déposés par 150 députés
et 60 sénateurs français contenaient des dispositions bien plus strictes.
« Dans
tous les cas, seule l’étude "Interphone", lancée par l’Organisation Mondiale de
la Santé, permettra d’apporter une réponse définitive aux nombreuses
interrogations qui subsistent encore autour des antennes-relais. En attendant,
il n’est pas prudent d'affirmer que les antennes-relais ne présentent "aucun
risque pour la santé". Et puisque rien ne prouve qu’elles ne sont pas
dangereuses, le CIRAR demande l'application du principe de précaution – et donc
l’instauration d’une distance de sécurité – avant l’arrivée de l’UMTS, qui va
entraîner la multiplication par trois du nombre de ces antennes. « Le CIRAR rappelle également que la Cour d’Appel de Marseille vient de condamner l’État français pour n’avoir pas pris les mesures qui s’imposaient dans le dossier de l’amiante. » |