Collectif pour une Implantation Raisonnée des Antennes-Relais 

Membres : Rose-Marie ALLÉGRET, Corinne BACINO, Daniel BECK, Georges BOUGE, Paulette BRESSAN, Daniel BRUN, Janine DÉLIAS, André FARAUT, Hélène GRANOUILLAC, Pierre GRIMAUD-NOW, Catherine JAKUBOWSKY, Jean LAVAUD, Catherine LEHU, François MASTALERZ, Patrice MAZZAFERA, Hervé MELKONIAN, Marcel MEUNIER, Patrice MIRAN, Gilbert MORLIÈRE, Simone NAUDET, Noël PERNA, Jean-Christophe PICARD, Micheline ROLLIN-GÉRARD, Anita THOMSEN

Contribution de Philippe RODI

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Je me permets de vous faire part, ci-après, de mes propositions pour alimenter la « conférence de concertation » qui aura lieu le 2 juillet 2001 :

l Ne pas mettre en œuvre de nouvelles technologies sans voir vérifié leu innocuité. Appliquer le principe de précaution et codifier ce principe.

l Ne pas sacrifier la santé des individus ou l'environnement sur l'autel du « progrès » (si progrès il y a ).

l Soumettre tout projet technologique majeur à une étude d'impact.

l Engager la concertation, le débat avec la population.

l Si risque il y a , mais que l'avancée technologique est primordiale pour le devenir de notre société, mettre en œuvre tous les moyens techniques, matériels, financiers, adaptés pour préserver la santé et la sécurité des citoyens de façon efficace. À défaut, mettre en œuvre tout moyen pour extraire les individus de ce risque.

l Comme vous l'avez proposé, centraliser les relais, en réduire le nombre, mise en commun par les opérateurs de leurs moyens techniques, etc.

l Donner au maire ou au préfet ou à tout autre autorité les moyens juridiques pour interdire l'installation de ces matériels.

l Remplacer les antennes-relais par des satellites ou fibres optiques ou tout autre technologie qui supprime le risque.

l Arrêter les nouvelles implantations et déconnecter ou déposer celles déjà installées qui peuvent potentiellement porter atteinte à la santé et / ou à l'environnement (toits d'immeubles, crèches, hôpitaux, etc.)

l Interdire ces antennes dans les villes, les milieux urbanisés, lieux à concentration humain où des distance de sécurité efficientes ne peuvent être respectées.

l Intervenir auprès des office publiques ou privées de HLM pour qu'ils déconnectent ces installations.

l Que la France adhère aux conventions internationales protectrices sur le sujet et prenne exemple sur les pays en pointe.

l Attendre le résultat des études en cours et lancer d'autres études auprès d'organismes scientifiques indépendants avant que les opérateurs poursuivent leur projet industriel.

l Obliger les opérateurs à financer : la protection, un régime d'assurance...

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