Collectif pour une Implantation Raisonnée des Antennes-Relais 

Membres : Rose-Marie ALLÉGRET, Corinne BACINO, Daniel BECK, Georges BOUGE, Paulette BRESSAN, Daniel BRUN, Janine DÉLIAS, André FARAUT, Hélène GRANOUILLAC, Pierre GRIMAUD-NOW, Catherine JAKUBOWSKY, Jean LAVAUD, Catherine LEHU, François MASTALERZ, Patrice MAZZAFERA, Hervé MELKONIAN, Marcel MEUNIER, Patrice MIRAN, Gilbert MORLIÈRE, Simone NAUDET, Noël PERNA, Jean-Christophe PICARD, Micheline ROLLIN-GÉRARD, Anita THOMSEN

Nos propositions :

l Le projet de loi du groupe santé-environnement propose de donner aux collectivités locales le pouvoir de refuser l'implantation d'antennes-relais pour des motifs esthétiques, de santé, etc. Quand on sait que nombre de Maires se sont laissés séduire par les opérateurs sans avoir eu une conscience nette des nuisances sanitaires et esthétiques impliquées, nous proposons donc que chaque fois qu'une implantation d'antenne(s) relais est envisagée et que des habitations sont situées à moins de 100m (300m ?) dans un des lobes du diagramme de rayonnement de l'émetteur, il y ait une enquête publique systématique auprès des habitants concernés. Ceci implique donc non seulement les habitants d'un immeuble-support, mais également tous ceux qui leur font face, dans le périmètre indiqué.

l Les habitants ne détenant pas nécessairement les éléments d'appréciation indispensables, cette enquête publique peut ne pas être significative. Il conviendrait donc qu'une enquête technique la complète systématiquement. En l'occurrence, devrait être menée sur place une expérimentation à l'aide d'antennes-relais mobiles du type le plus proche et en nombre identique à ce qui est prévu. Elles seraient manipulées par des experts indépendants des industriels concernés. Des mesures réalistes du champ électrique résultant pourraient ainsi être effectuées. Réalistes, car tenant compte de l'éventuelle concentration d'antennes et des possibles réémissions passives du voisinage (réflexions, voire amplifications sur des surfaces métalliques).